Aux promesses éternelles,
Au matin d’un doux réveil,
Aux instants des brumes légères,
Aux silences des âmes
Nos cœurs complices s’enflamment
Dans le sous-bois du jour naissant
La rosée accouche de lucioles éphémères
Sève translucide, légère.
Les elfes retiennent la nuit…
Madame, vous savoir si loin
Et être en vous ce matin
Est-ce à ce point déplacé
De rester ainsi les yeux fermés
A laisser mes pensées vous effleurer.
Qui veut aimer souffre d’attendre,
Souffrons donc madame d’attendre
Les mystères et la magie
Des douces caresses de la nuit