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"Au coeur de l'Atlas un soir..."
Course dans le haut Atlas
L'hospitalité, gratuite, juste le plaisir de se trouver
Jamais deux sans toi
Le soleil faisait de l’ombre à notre Amour,
Il dardait de ses rayons comme éclaboussures
Nous couvrant, brillant, brûlant de salissures.
L’astre de la passion éclatait au grand jour
Ses perfides et vaporeuses souillures,
Et fous de s’aimer, ne craignant point le parjure,
Tant à y croire nous en restions muets et sourds.
Quelques mots et tout est dit: «jamais deux sans toi»
Tel un écho au message du cœur: «idem»
C’était notre credo, notre diadème
Le sacre éternel de la reine et du roi,
Un serment scellé par deux mains qui se tiennent.
Besoin d’aucun mot que nos yeux nous apprennent,
Nous savons compter jusqu’à deux: toi et moi.
Le soleil faisait de l’ombre à notre Amour,
Il dardait de ses rayons comme éclaboussures.
De doutes en rumeurs vipères, de brisures
En maladroits silences, l’orage éclata, lourd,
Bruyant, dévastateur, ce fut la cassure,
Coup fatal porté à deux êtres: âmes pures.
Quatre mots et tout est dit, «jamais deux sans toi»
Tel un écho au message du coeur, «idem».
Le soleil fera de ses rayons feux de joie,
«Jamais deux sans toi» «idem», seront notre je t’aime
Un cormoran sur le tech, le plus beau fleuve du monde et des environs
C'est arrivé subrepticement, sournoisement, sans prévenir, cet Amour que d’aucun pourrait décrire. Il a envahit tout son être. Et ce fut la rupture. Il voulait en cet instant, que le calme dans ce tumulte intérieur, vienne habiter sa solitude.
Il s’était replié sur lui-même, il avait laissé le feu sacré s’éteindre un peu et sa confiance dans la vie s’étiolait. Il éprouvait toujours un vide au fond de lui, désespérant de ne jamais trouver ce piment sans lequel les existences les mieux remplies n’ont plus de goût. Parfois il songeait que c’était seulement un effet de sa solitude, mais sa réflexion s’arrêtait toujours là et il retombait dans une affliction désespérante.
Il faut parfois faire preuve de beaucoup de courage pour assumer sa lâcheté. Devenir marionnette suspendue à une branche, n’est que l’expression singulière d’être le jouet d’une errance programmée, dont il est acteur, victime, juge et parti, maître et esclave, bon amant mauvais mari.
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